Tino Rossi – Honneurs.

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Tino en peinture

C’est en fin 1936 / début 1937 que Tino Rossi se rend régulièrement chez le peintre Jacques Weismann, pour prendre la pose, pour un portrait de plain-pied destiné à être présenté au Salon des Artistes Français du 30 avril au 18 juillet 1937 – Esplanade des Invalides, année qui coïncide avec l’Exposition Universelle 1937.

L’exposition est inaugurée par M. le Président de la République – Albert Lebrun.

Ci-dessus : Tino Rossi dans l’atelier du Maître Jacques Weismann, à Paris – Boulevard Pereire.

Photographie SAFARA – Décembre 1936 – Coll. C. R-V.

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Le tableau est présenté en avant-première à la Maison des Artistes – 152, boulevard Haussmann, Paris – du 4 au 26 février 1937.

Pour un jeune artiste tel que Tino Rossi, il constitue un premier honneur que de se retrouver ainsi immortalisé par un peintre ayant statut de Maître (Médaille d’Or au Salon des Artistes en 1932)… Et c’en est un second que le résultat ait été réussi… Le résultat étant d’une réelle beauté.

Ci-contre : le tableau peint par Jacques Weismann tel que présenté à partir du 30 avril 1937 au Salon des Artistes Français.

  • Ce magnifique tableau, qui existe toujours, a été accourci. Les jambes ont été supprimées. Il a de plus été réencadré tel qu’il apparaît désormais dans la famille Rossi. Nous n’en connaissons point la cause (dégradation ? encombrement ?), mais Tino Rossi le confirme bel-et-bien le 26 janvier 1974 au cours d’une entrevue à son domicile de Neuilly-sur-Seine où il reçoit le Président du Club Tino Rossi – Michel Vandrôme et quelques tinorossistes avertis.
  • En effet, d’autres peintres après Jacques Weismann se sont risqués à tenter l’aventure, mais peut-être eussent-ils mieux fait de s’abstenir, au vu des résultats comparés. (le moins que l’on puisse dire)

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Premier chanteur français à obtenir un disque d’or

Avec sa chanson fétiche Petit papa Noël, Tino Rossi devient, le 29 janvier 1953, le premier chanteur français à obtenir un disque d’or et, pour la circonstance, « le seul à avoir reçu ce disque en or massif 22 carats ».

  • Tino Rossi reçoit ce disque d’or massif 22 carats, où est gravé le titre Petit papa Noël, pour l’ensemble de sa carrière et de ses 250 titres jusques alors enregistrés et édités depuis ses débuts dans l’industrie du disque, 20 ans auparavant.
  • Il convient de préciser que M. Fédor Chaliapine, le chanteur d’opéra de nationalité russe, installé à Paris, a reçu le premier disque d’or en France en Mars 1933, à l’occasion des 30 ans de son premier enregistrement : Les Bateliers de la Volga.

Ci-dessus : Tino Rossi présentant chez lui, 40 Bd Maillot à Neuilly-sur-Seine, son premier Disque d’Or, massif 22 carats, au format 78 Tours/25cm,

  • de gauche à droite : M. René Guihuit (futur Président du Club Tino Rossi) ; Médecin Général Henry Distinguin (debout) et M. Michel Vandrôme (Président du Club Tino Rossi). 

Photographie X – 16 février 1975 – coll. C. R-V.

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Une légion d’honneurs.

Tino Rossi est déjà mondialement connu avant la seconde guerre mondiale, et constitue ainsi un personnalité de la IIIème République.

Après la guerre, Tino Rossi sera désormais reconnu comme une personnalité de la IVème République et le restera sous la Vème.

  • Tout d’abord nommé Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 22 octobre 1952, Tino Rossi est décoré le 23 décembre, à Cassis, par Emmanuel Agostini, maire de la ville de 1945 à 1971 et ami de Tino. Il entre ainsi dans l’Ordre à cette date.
    • Ci-contre : Tino en compagnie du Docteur Agostini lors de la cérémonie officielle du 23 décembre 1952. (coll. C. R-V.)
  • Le 29 janvier 1953, en présence de M. le Ministre des Beaux-Arts – André Cornu et de Miss Monde 1952, une seconde cérémonie de remise de la Légion d’Honneur se tient à Paris, au Fouquet’s, où l’on y célèbre par la même occasion ses 20 ans de carrière ainsi que la sortie de son 250ème enregistrement. C’est aussi ce jour-là que l’on remet à Tino Rossi un Disque d’Or en or massif 22 carats pour l’ensemble de sa carrière.

Ci-dessus : cérémonie ultérieure organisée à Paris par la Société Pathé-Marconi à l’occasion de la nomination de Tino Rossi dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, en présence de 200 invités.

  • de g-à-d : Tino Rossi, Miss Monde 1952 (May Louise Flodin) et M. le Ministre des Affaires Culturelles – André Cornu, écoutent le discours prononcé par M. le Président Directeur Général de Pathé-Marconi – Pierre Bourgeois.

Photographie Mainbourg – 29 janvier 1953 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : cérémonie ultérieure organisée à Paris par la Société Pathé-Marconi à l’occasion de la nomination de Tino Rossi dans l’Ordre de la Légion d’Honneur.

  • de g-à-d : Tino Rossi embrasse Miss Monde 1952 (May Louise Flodin) de passage en France, et invitée pour l’occasion.

Photographie Mainbourg – 29 janvier 1953 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : le Général Alain de Boissieu – Chancelier de l’Ordre de la Légion d’Honneur, accueillant Tino Rossi, Lilia Rossi et Gérard Trimbach (le Directeur Artistique de Tino Rossi, dont il serre la main).

Photographie Neuvecelle – 10 février 1976 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi promu Officier de la Légion d’Honneur, par le Général Alain de Boissieu – Chancelier de l’Ordre.

  • Tino prononce son discours de remerciements.

Photographie N&B Neuvecelle ; Couleur X – 10 février 1976 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi promu Officier de la Légion d’Honneur, par le Général Alain de Boissieu, Chancelier de l’Ordre.

  • Tino prend la pose, sous l’imposant tableau de Napoléon, Premier Consul, peint par le Baron Antoine-Jean Gros.

Photographies Neuvecelle – 10 février 1976 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : instant solennel lorsque le Général Alain de Boissieu – Chancelier de l’Ordre épingle la décoration sur la poitrine de Tino Rossi, visiblement ému.

Photographie Neuvecelle – 10 février 1976 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Traditionnelle poignée de main entre le Général Alain de Boissieu – Chancelier de l’Ordre et Tino Rossi, à l’issue de la cérémonie de décoration.

  • au second plan, à gauche : Georges Cravenne, qui devait la vie à Tino et Lilia depuis l’occupation.

Photographie Neuvecelle – 10 février 1976 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : affiche EMI – Pathé-Marconi ayant été imprimée à partir d’un cliché pris au Musée de la Légion d’Honneur, le jour de la promotion de Tino Rossi au grade d’officier.

  • Fait rarissime, voire unique, seul son prénom figure sur l’affiche.

Offset Lalande-Courbet – d’après photographie Neuvecelle – 10 février 1976 – Coll. C. R-V.

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  • Lors de la visite d’État du Maréchal Tito (Josip Broz) à ParisTino Rossi est invité au dîner d’État donné en soirée au Palais de l’Élysées le 12 octobre 1977, suite à l’insistance du Maréchal de Yougoslavie – Président de la République Fédérative Socialiste.
    • On sent bien que le Maréchal Tito admire « l’Empereur » Tino… Tino et Tito : un pont entre l’Est et l’Ouest ?

Ci-dessus : Tino Rossi saluant le Maréchal Tito. Smoking de rigueur.

  • de gauche à droite : Mme Lilia Rossi, M. le Président de la République Valéry Giscard-d’Estaing, Mme Anne-Aymone Giscard-d’Estaing.

Photographie Latreille – 12 octobre 1977 – Coll. C. R-V.

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  • Enfin, le décret du Président de la République François Mitterrand du 13 juillet 1982 le promeut Commandeur de la Légion d’Honneur ; le 13 septembre 1982, à l’hôtel de ville de Marseille, M. le Maire Gaston Defferre, alors Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, lui remet la « cravate ».
    • Sont notamment présents pour la cérémonie : M. le Secrétaire d’État au Tourisme – François Abadie, M. le Secrétaire d’État à la Sécurité Publique – Joseph Franceschi, M. le Commissaire de la République – Pierre Somveille, M. le Préfet de Police – Bernard Patault, Edmonde Charles Roux, Mireille Matthieu, Yvan Audouard, Henri Martinet, Johnny Stark, Serge Bessières, Robert Ripa, Franck Fernandel, Jacques et Félix Marouani, et tout le Conseil Municipal de la Ville de Marseille…
    • Tino Rossi en profite pour rendre un hommage appuyé à Vincent Scotto en chantonnant à la fin de cette cérémonie l’ultime chanson composée pour lui en 1951  : Marseille… Mon pays.

Ci-dessus : Tino Rossi décoré de la cravate de Commandeur dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, en train de chanter Marseille… Mon Pays, au côté de M. le Maire de Marseille – Gaston Defferre, à l’hôtel de ville de Marseille.

  • Derrière Tino, en costume gris, M. le Maire de Lourdes – François Abadie.

Photographie X. – 13 septembre 1982 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : M. le Ministre de l’Intérieur – Gaston Defferre en pleine discussion dans son bureau avec Tino Rossi, peu après sa promotion dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur au grade de Commandeur.

Photographie VSD – 13 septembre 1982 – Coll. C. R-V.

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Des lieux qui portent son nom (de son vivant) :

  • Un square Tino Rossi, dans la commune corse de L’Île-Rousse (Isula Rossa), inauguré par lui-même le 14 août 1971, sur proposition de M. le Maire – Pierre Pasquini, après délibération du Conseil Municipal du 6 mai 1971.

Autres marques de reconnaissance et hommages :

  • Des disques d’or par dizaines au cours de toute sa carrière, remis par l’industrie du disque ; le premier lui étant attribué en or massif le 29 janvier 1953 pour l’ensemble de sa carrière, la matrice remise à Tino étant son titre le plus emblématique : « Petit papa Noël »
  • La Médaille d’Or de Radio Monte-Carlo le 3 juin 1951, agrafée par Jacqueline Pagnol, au Casino de Beausoleil. Suivra un tour de chant où Tino interprétera : Ma guitare et mon cœur, Cerisier rose et pommier blanc, La Marchina, La complainte corse, l’Ave Maria de Schubert, Les feuilles mortes…
  • Un portrait de Tino Rossi peint en Janvier 1944 par le peintre corse Tony Cardella, qui sera présenté à Tino Rossi par le peintre dans une exposition à la Galerie Ror-Volmar, à Paris, en Mars 1952.

Ci-dessus : le peintre corse Tony Cardella (1898 – 1976) présente au cours de son exposition à la galerie Ror-Volmar, à Paris, le portrait de Tino Rossi à Tino Rossi lui-même.

Photographie X – Mars 1952 – Coll. C. R-V.

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  • Une Guitare d’Or lui est remise le 14 mars 1956 par M. le PDG de Pathé-Marconi – Pierre Bourgeois, pour son dix-millionième disque vendu (le bijou mesure 30cm de longueur, en or massif, serti de pierres fines). Tino Rossi étant le premier chanteur en Europe à atteindre ce record. La cérémonie se déroule avenue d’Iéna à Paris, en présence de Maître Moro-Giafferi, Maurice Lehmann – le Directeur du Châtelet et Maurice Chevalier qui prononcent les allocutions d’usage.

Ci-dessus : Tino Rossi présente sa Guitare d’Or à son cher ami Marcel Pagnol, pour son 10 millionième disque vendu.

Photographie Agip – 14 mars 1956 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi recevant la Médaille de Vermeil de la Ville de Paris, des mains de M. le Président du Conseil Municipal de Paris – Julien Tardieu, en présence de Marcel Pagnol.

Photographie Agip – 20 juin 1961 – Coll. C. R-V.

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  • Tino Rossi est unique invité pour l’animation en tant que chanteur à bord de la croisière inaugurale du paquebot France, du 19 au 27 janvier 1962. Il est accompagné par Pierre Spiers.
    • Le gala qu’il donne sur le Paquebot France dans la grande salle de 1ère classe est radiodiffusé le 25 janvier 1962. Tino interprète parmi son tour de chant : Méditerranée, Naples au baiser de feu, Ajaccio, Notre Concerto, Complainte Corse… Il conclut par le pot-pourri de Vincent Scotto.

Ci-dessus : Tino Rossi et son épouse Lilia arrivant dans la suite du paquebot France.

Photographie X – 19 janvier 1962 – Coll.  C. R-V.

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  • Le 15 mars 1963, Tino Rossi est intronisé, à Reims, Chevalier dans l’Ordre des Côteaux de Champagne ! (d’autres décorations vinicoles lui seront décernées en France dans les années 60, mais nous ne retrouvons pas les dates.)
  • Pour les 30 ans de chansons de M. Tino Rossi, il est donné le 19 novembre 1963, une somptueuse réception à l’Hôtel de Crillon.
    • Sont notamment présents Marcel Pagnol, Marcel Achard, Maurice Chevalier, Henri Varna et le danseur étoile Serge Lifar pour manger l’énorme guitare en nougatine de 125 kg et 2,25 mètres de longueur, parmi 1500 invités du tout-disque et du tout-Paris.

Ci-dessus : Tino Rossi et Maurice Chevalier devant la guitare en nougatine, pour les 30 ans de chansons de Tino.

Photographie AGIP – 19 novembre 1963 – Coll.  C. R-V.

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Ci-dessus : Serge Lifar, Tino Rossi et Maurice Chevalier devant la guitare en nougatine, pour les 30 ans de chansons de Tino.

Photographie Baldoni – 19 novembre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi qui embrasse affectueusement M. Henri Varna, le Directeur du Casino de Paris en 1934.

  • C’est au Casino de Paris que Henri Varna offrit LA tribune qui a donné l’essor à la carrière de Tino en 1934.

Photographie Baldoni – 19 novembre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Laurent, Lilia et Tino lors du cocktail, une fois le discours terminé et la guitare en nougatine avalée…

Photographie Bégoin – 19 novembre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Marcel Pagnol, Jacqueline Pagnol et Tino lors du cocktail, une fois le discours terminé et la guitare en nougatine avalée…

  • au second plan entre Jacqueline Pagnol et Tino Rossi : Josy Andrieu.

Photographie Poirier – 19 novembre 1963 – Coll. A. Brochet

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Ci-dessus : Marcel Pagnol, Josy Andrieu et Tino Rossi lors du cocktail, une fois le discours terminé et la guitare en nougatine avalée…

Photographie X – 19 novembre 1963 – Coll. A. Brochet

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  • Le Ruban d’Honneur de la Chanson Française, décerné à Tino Rossi (pour les Chanteurs), et à Françoise Hardy (pour les Chanteuses), par M. le Directeur-Général de Radio Monte-Carlo le 25 juillet 1967 au Théâtre du Gymnase à Marseille, succédant ainsi à Maurice Chevalier, Enrico Macias, Juliette Gréco, Alain Barrière, Charles Aznavour et Claude Nougaro. (Jacques Maziol est alors Directeur Général de RMC)
  • Le Prix de l’Académie Charles-Cros In Honorem pour l’ensemble de sa carrière phonographique, et pour son dernier album Les plus beaux tangos du monde, reçu le 7 mars 1968 au Festival International du Son, au Palais d’Orsay.

Ci-dessus : Maurice Chevalier récompensé pour son disque 80 berges, Jacqueline Dulac récompensée par le prix Pierre Brive et Tino Rossi recevant le prix In Honorem au Palais d’Orsay à Paris.

  • À droite de Tino, Jean-Pierre Terland et M. Félix Marouani.

Photographie X. – 7 mars 1968 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Maurice Chevalier, Jacqueline Dulac et Tino Rossi brandissant leur prix respectif à la presse, au Palais d’Orsay à Paris.

Photographie Dalmas – 7 mars 1968 – Coll. C. R-V.

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Pour les 35 ans de chansons de M. Tino Rossi, il est donné le 3 décembre 1968, une somptueuse réception au Maxim’s de Paris, pour fêter au passage le succès de son dernier album Le bicentenaire de Napoléon Ier. Sont notamment présents l’humoriste Christian Méry, l’accordéonniste Raymond Boisserie, M. le Président de Pathé-Marconi – François Minchin, Salvador Dali, la danseuse-étoile Claire Motte, l’acteur-auteur-jet-setter José-Luis de Vilallonga…

Ci-dessus : Entouré de son fils Laurent et de son épouse Lilia, Tino Rossi coupe le gâteau commémoratif.

  • À droite, l’on reconnaît Christian Méry et Claire Motte.

Photographie Agip – 3 décembre 1968 – Coll. C. R-V.

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  • Des timbres – vignettes édités en Novembre 1969 (vignette vendue 20 centimes chacune, mais sans valeur d’affranchissement)
  • Une médaille gravée par la Monnaie de Paris en Juillet 1972 (d’après un buste de Marcel Courbier sculpté en 1970) en Or, Argent et Bronze. Commercialisée au prix initial de 8.000 Francs en Or, 200 Francs en Argent et 35 Francs en Bronze.
    • Tino Rossi est en effet le premier chanteur à faire son entrée dans toute l’histoire de l’Hôtel de la Monnaie…
  • Trophée International du Show-Business – Midem 1973, offert par le Club des Ambassadeurs de Cannes, reçu le 23 janvier 1973.

Ci-dessus : Tino Rossi présentant à la presse son trophée, du Salon des Ambassadeurs, à Cannes, où s’est tenu le MIDEM.

Photographie AGIP – 23 janvier 1973 – Coll.  C. R-V.

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  • Le Grand Prix du Disque de l’Académie Charles-Cros (pour ses 40 ans de chansons) attribué le 20 février 1973 ;

Ci-dessus : Tino Rossi, entouré de Maxime le Forestier et d’Anne-Marie David, recevant son Grand Prix du Disque, de l’Académie Charles Cros, « Pour ses quarante ans de chansons ».

Photographie AFP – 20 février 1973 – Coll. C. R-V.

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  • Le grand prix du MIDEM à Cannes qui est attribué à Tino Rossi le 31 janvier 1977. (Marché International du Disque et de l’Édition Musicale)

Ci-dessus : Tino Rossi recevant le Grand Prix du MIDEM à Cannes.

Photographie Keystone – 31 janvier 1977 – Coll. C. R-V.

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  • Anniversaire 70 ans de Tino Rossi, célébré à domicile le 29 avril 1977, à Neuilly-sur-Seine, en présence de photographe : 70 ans ayant été abondamment repris dans les médias.

Ci-dessus : Lilia Rossi, Pierrette Rossi et Laurent Rossi autour de Tino et du gâteau des 70 ans.

Photographie Neuvecelle – 29 avril 1977 – Coll. C. R-V.

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  • L’exposition L’Art et le Timbre-Poste qui se tient du 13 au 24 juillet 1981 à Ajaccio, organisée par le philatéliste Émile Tramoni qui réalise des tableaux en timbres-postes, rend hommage à Tino Rossi, en présentant sa dernière création à l’effigie de Tino.
    • Une lithographie sera tirée à 400 exemplaires pour l’événement.

Ci-dessus : Tino Rossi et Émile Tramoni devant son portrait télévisuel dans la salle des congrès de l’Hôtel de Ville d’Ajaccio.

Photographie X – Juillet 1981 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : héliogravure (d’après un tirage offset !) en hommage à Tino Rossi.

Héliogravure Tramoni – 1981 – Coll. C. R-V.

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Honneurs, mais simplicité et discrétion…

Malgré l’affection populaire et les honneurs officiels, Tino Rossi, de tempérament timide, est resté à l’abri des scandales et toujours respectueux du public, qu’il « affronta » toute sa vie le trac au ventre.

Cet épicurien latin entretenait des liens privilégiés avec ses amis d’enfance corse (qui continuaient à l’appeler « Tintin »), Vincent Scotto et l’Académicien français Marcel Pagnol, qui confia à son « frère Tino » le soin d’être son exécuteur testamentaire.

Une grande complicité l’unissait également à Maurice Chevalier, Édith Piaf, Fernandel, Charles Trenet, Joséphine Baker, Georges Brassens, Christian Méry ou encore Carrington, le formidable magicien… 

Mais Tino pouvait aussi compter sur un cercle restreint d’amis anonymes, chez qui il pouvait se rendre, se reposer, se confier et se changer les idées en toute simplicité :

Ci-dessus : Tino, à l’hôtel Les loges du Parc, à La Roche-Posay pendant sa cure annuelle, entourés de bons amis venus le visiter à la bonne franquette.

Photographie X – 12 juin 1976 – Coll. C. R-V.

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